Née en 1995 à Rouen, Chloé KELLY MILLER vit et travaille à Paris. Sa pratique débute en 2013 lorsqu’elle entreprend des études en psychologie et s’oriente vers la psychanalyse. Son travail s’inscrit dans des mécanismes souvent
automatiques qui favorisent la libération et l’exploration de l’inconscient.
Photographies, acryliques, graffitis, encres, pastel à l’huile ou dessins composent ainsi les différentes facettes de l’oeuvre de l’artiste. Le portrait occupe une place prépondérante, et poursuit par un travail spontané et éruptif la révélation partagée à travers l’image, ou les sensations latentes à l’expérience de soi et de l’altérité.
Des icônes de la pop culture, à celle des récits personnels incomplets ou meurtris, l’artiste se saisit des questions d’identité et de représentation en réévaluant par un travail d’interaction avec le sujet, le mode d’apparition même de son être.
Dans bien des cas, l’espace de la toile est envisagé comme support à la mise en scène du corps et à la pose de la couleur qui participent à une sublimation des affects. La diversité des médiums favorise l’expression d’un geste spontané, pulsionnel destiné à questionner le geste au détriment de ce qui régit l’humain : le langage.
Attentive au trajectoires personnelles d’artistes comme Dali, Basquiat, Ernest Pignon-Ernest, Keith Haring, Patti Smith ou Mapplethorpe, Chloé KELLY MILLER revisite un panthéon artistique dont elle sursoit la technique et réinterroge constamment l’héritage.
Le néo-expressionisme constitue l’un des courants artistiques les plus enrichissants pour l’artiste. L’archaïsme bouscule et interroge ce qu’il y a de plus primaire, de plus profond. C’est dans le sillon de ces artistes que Chloé KELLY MILLER tente à son tour de saisir l’insaisissable, un réel obscur et nébuleux, une vérité propre et personnelle.
Diplômée Psychologue clinicienne en 2019, Chloé KELLY MILLER poursuit ses études en Recherche en vue de la préparation d’une thèse jusqu’en Juin 2020. En parallèle, l’artiste continue à investir l’ensemble de son oeuvre en intégrant de nouvelles galeries à échelle internationale, en participant à des expositions personnelles et collectives, mais également en collaborant sur divers projets avec des designers, des restaurateurs, des sculpteurs et des créateurs textiles.
De Bangkok à Paris, en passant par Casablanca, Toulouse, Rouen ou encore Perros-Guirec, l’oeuvre de Chloé KELLY MILLER s’étend et interroge au-delà des frontières et du langage.